Programme de conservation des écosystèmes du bassin du Congo – PACEBCO

Espace BAD ADB

African Development Bank / Banque Africaine de développement

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La Banque africaine de développement (BAD) est une institution de financement du développement qui a pour objectif la mobilisation des ressources pour le progrès économique et social de ses pays membres régionaux (PMR). Elle a son siège à Abidjan, en Côte d'Ivoire BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT AGENCE TEMPORAIRE DE RELOCALISATION (ATR) , TUNIS TUNISIE ADRESSE: Angle des 3 rues, Avenue du Ghana, Rue Pierre de Coubertin, Rue Hedi Nouira BP. 323 1002 TUNIS BELVEDERE. TUNISIE STANDARD: TEL : (216) 71 333 511 FAX : (216) 71 351 933 E-MAIL : afdb@afdb.org

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• Référence: P-CG-C00-010
• Date d’approbation: 11/03/2009
• Date de début: 11/03/2010
• Statut: Approuvé
• Sector: Environnement

Les forêts du Bassin du Congo recouvrent 200 millions d’hectares dans 10 pays et absorbent d’énormes quantités de carbones de dioxyde. Des espèces uniques de flores et de faune sont abritées par cette forêt riche en ressources naturelles et dont des millions de personnes dépendent pour survivre. Ces forêts disparaissent. Des agriculteurs pauvres utilisent les terres pour leur subsistance et le bois comme combustible. Depuis cinq ans, les sociétés ligneuses qui emploie des milliers de personnes dans ces pays, ne cessent d’augmenter le taux de déboisement annuel.

La combustion de pétrol fossile est la source principale des émissions de CO2 dans le monde. En Afrique Centrale, la déforestation et la dégradation forestières sont responsables de 90% des émissions annuelles en CO2 de la région. Les forêts du Bassin du Congo contiennent entre 25 et 30 milliards de carbone, soit l'équivalent de 4 ans d'émissions mondiales anthropogénique aux taux actuels. La région du Bassin du Congo n’émet que peu de CO2 comparée aux pays comme le Brésil ou l’Indonésie. Or, le potentiel d’une augmentation d’émissions de CO2 suite à la déforestation en Afrique Centrale serait de l’ordre de 20 et 60 millions de tonnes par an.

L’on estime que la déforestation future en Afrique Centrale va émettre en 2050 plus de 30 milliards de tonnes de CO2, soit la quantité d’émissions du Royaume-Uni depuis 60 ans. La protection d’ 1% de plus des forets en Afrique Central pourrait préserver 230 millions de tonnes de carbones, soit un tiers des émissions annuelles du Royaume-Uni. Ces émissions valent au-delà de $500 millions aujourd’hui sur le marche de carbone. Cet argent pourrait assister les pays du Bassin du Congo Basin à mettre en oeuvre des projets d’adaptation au changement climatique pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement durable.

Afin d’assurer la survie durable des habitants de ces forêts tout en ralentissant le taux de déboisement, la Banque Africaine de Développement a contribué $50 millions sous forme de don à la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC). Le COMIFC est la principale autorité pour les prises de décisions et la coordination des activités et initiatives sous-régionales ayant rapport à la conservation et à la gestion durable des forêts du bassin du Congo. Cet argent sera versé à la Communauté économique des états d’Afrique Centrale pendant une période de 5 ans (2009-2014). Il va soutenir le Programme de préservation des écosystèmes du Bassin du Congo et servira à renforcer la capacité des organisations regroupées par le COMIFAC, qui compte entre autres le Centre pour la gestion forestière basée a Yaoundé au Cameroun.Ce projet vise à préserver la biodiversité des écosystèmes des forets du Bassin du Congo Basin et à promouvoir le développement local durable pour les habitants des régions forestières. Dans ce dessein, il propose de travailler avec eux à définir des stratégies d’adaptation et à gérer les activités afin qu’elles continuent à bénéficier aux communautés au-delà de la vie du projet.